MADEMOISELLE FIFI OU HISTOIRE DE RIRE



Titre du téléfilm MADEMOISELLE FIFI OU HISTOIRE DE RIRE
Titre original    /
D'après trois contes de guerre de Maupassant : Mademoiselle Fifi (1882), Le Père Milon (1883) et La Folle (1882)
Année 1992
Réalisateur Claude SANTELLI
Scénariste Claude SANTELLI
Durée 90 minutes
Pays FRANCE
Date et chaîne de 1ère diffusion 20 janvier 1992, Antenne 2
Production Antenne 2 - SFP
Caractéristiques Couleur
Interprètes
  • Yves LAMBRECHT (Mlle Fifi)
  • Hans Christian BLECH (le major)
  • Nathalie CERDA (Rachel)
  • André WÉBER (le père Milon)
  • Yves PIGNOT (le curé)
  • Maria MÉRIKO (la folle)
  • Peter SEMLER (Otto)



  • Résumé du film

Au lendemain de la défaite française de 1870, les Allemands ocupent un château du XVIIIe siècle et n'hésitent pas à se livrer à des actes de vandalisme, sous l'oeil impassible d'un vieux paysan, le père Milon, devenu pour eux, une sorte de factotum. De leur côté, les villageois terrifiés se taisent. Dans l'ombre pourtant, un (ou des) Français irréductibles se rebellent et l'on trouve, de temps en temps, des têtes d'Allemands coupées, ici et là. Il faut toute l'autorité du curé du village pour faire entendre la voix de l'église à Herr Major, capitaine, épargnant ainsi de cruelles sanctions à ses paroissiens. Toutefois, la cloche de l'église restera muette, comme l'a décidé le prêtre, signifiant ainsi la douleur des Français humiliés. Le drame va donc se nouer à l'occasion d'une fête organisée par Herr Major qui, pour la circonstance, a fait venir de Rouen des prostituées. C'est l'une d'elles, la plus menue, Rachel, qui relèvera les insultes proférées par un jeune dandy, le marquis von Eyrik, surnommé Mlle Fifi...
Comme l'indique le sous-titre du téléfilm « d'après trois contes de Maupassant », l'adaptation de Claude Santelli utilise trois contes traitant de la guerre de 1870 : « Mademoiselle Fifi », « Le Père Milon » et « La Folle ». Le personnage du Prussien Fifi emprunte cependant certains traits psychologiques à Moiron, héros du conte éponyme, même si le titre n'est pas inscrit au générique. On peut noter des allusions à d'autres nouvelles, dont « La Peur » (1884).